Projets structurants pour le territoire

Le projet de Maison du Mont Lozère est né d’une mission confiée en juillet 2015 au groupe de travail « Maison du Mont Lozère » composé de la communauté de communes des Cévennes au Mont Lozère, la commune du Pont de Montvert Sud Mont Lozère, les partenaires techniques et les futurs usagers : Établissement public du Parc national des Cévennes –EP PNC -, l’Entente Causses Cévennes et l’office de tourisme. C’est à l’issue de ces deux ans de travail et de concertation de tous les acteurs que le programme a été arrêté.

La volonté de créer un lieu d’information touristique et d’interprétation du territoire unique et majeur qui permet de favoriser la complémentarité des services de l’office de tourisme et du Parc national des Cévennes, a conduit à exploiter le site de l’ancienne Poste contiguë à la Mairie. Ce lieu est proche des quais et des flux de visiteurs et randonneurs.

Ce nouvel espace mutualisera donc l’office de tourisme, une salle d’exposition permanente et une salle d’exposition temporaire, ainsi que des bureaux. L’exposition permanente intégrera une partie des collections de l’ancien musée du mont Lozère.

Définis à l’issue des réflexions du groupe de travail, les objectifs généraux recherchés sont :
> Structurer et améliorer l’accueil touristique sur le Centre bourg du Pont-de-Montvert et la promotion de la destination ;
> Proposer au visiteur un point d’entrée et de découverte du territoire préservé ;
> Renforcer la valorisation du Bien inscrit au à l’Unesco en cohérence avec les schémas d’interprétation du Parc national des Cévennes et de l’Entente interdépartementale Causses & Cévennes ;
> Maintenir une valorisation locale de la collection « musée de France » ;
> Renforcer le partenariat PNC/communauté de communes et mutualiser les moyens pour un fonctionnement partenarial efficient ;
> Afficher une exemplarité en matière de matériaux bio-sourcés et de performances énergétiques.

Les travaux de déconstruction ont débuté le 22 avril 2024. L’ouverture de ce nouveau lieu est prévue en fin d’année 2025.

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En parallèle avec la création de la Maison du Mont Lozère au Pont de Montvert et dans la continuité de notre démarche qualité, l’office de tourisme a mené à bien un projet de réaménagement des bureaux d’information du Collet de Dèze, de Saint Germain de Calberte, de Saint Etienne Vallée Française, de Sainte Croix Vallée Française et de Vialas de 2019 à 2023. L’enjeu de ce projet, financé majoritairement par le programme LEADER et le département de la Lozère était d’une part de créer une reconnaissance visuelle et une cohérence entre les lieux d’accueil du territoire. Il s’agissait d’autre part d’améliorer la qualité de l’accueil touristique en facilitant l’accès à l’information et de valoriser l’identité de la destination auprès des visiteurs. C’était également dans un objectif d’amélioration des conditions de travail et du confort des salariés par une bonne ergonomie.

Les enjeux étaient les suivants :
> Uniformiser le mobilier tout en tenant compte des particularités de chaque lieu,
> Créer une ambiance agréable et harmonieuse en travaillant sur la décoration d’intérieur,
> Repenser les différents espaces selon leur fonctionnalité,
> Rendre plus fonctionnels les espaces de travail et améliorer le confort des salariés.

Nous avons au préalable effectué un état des lieu de chaque bureau d’information et réfléchi en équipe aux améliorations et changements nécessaires. Cela nous a permis de créer un cahier des charges pour lancer un marché auprès d’architectes. Le cabinet d’architectes Bessin & Sebelin a été retenu pour ce projet.

Plusieurs améliorations ont été effectuées dans le cadre de ce projet sur la partie extérieure :
> une nouvelle devanture en micro-perforé, une enseigne drapeau et un nouveau panneau d’affichage au Collet de Dèze
>  une nouvelle enseigne et un panneau d’affichage à Sainte Croix Vallée Française
> Une enseigne drapeau à Saint Germain de Calberte

Notre travail en collaboration avec le cabinet d’architectes Bessin & Sebelin a fait ressortir la nécessité de travaux et aménagements dans certains bureaux d’information. Le budget de l’office de tourisme dédié à ce projet s’étant révélé insuffisant pour ces travaux, le financement de ce projet a du être retravaillé. La communauté de communes, qui met à disposition les locaux des bureaux d’information, a accepté de prendre en charge les travaux recommandés par les architectes dans les locaux où ce sera possible : des travaux liés à l’étanchéité dans les locaux de l’office de tourisme du Collet de Dèze et des travaux de rafraichissement (création d’ouvertures, cloisons et revêtement de sol) dans les locaux de l’office de tourisme de Saint Germain de Calberte. En amont de ces travaux, la Mairie de Saint Etienne Vallée Française a également réalisé des travaux visant à assainir et renforcer l’isolation du local de Saint Etienne Vallée Française et la Mairie de Vialas a également changer les vitres fêlées et le store du bureau de l’office de tourisme.

Après avoir présenté les besoins relatifs à chaque bureaux d’informations, les architectes nous ont fourni des plans d’aménagement des bureaux d’information ainsi que les maquettes des meubles. Une entreprise lozérienne a été sélectionnée pour la fabrication du mobilier sur la base des plans des architectes : entreprise Les 4 Saisons de Lozère à Saint Chély d’Apcher. Ils ont réalisé tout le mobilier en bois de palettes de récupération. Les derniers meubles ont été livrés et le projet s’est achevé en début d’année 2024.

Consulter le rapport d’activité du projet

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Le Bocard, un témoignage unique d’une exploitation industrielle du XIXème siècle

Vialas, petit village lozérien et cévenol, a connu au XIXème siècle une grande aventure minière et industrielle. La commune produisait en 1847 un quart de la production française d’argent. La Révolution industrielle a transformé le territoire en le projetant dans la modernité. L’activité a brutalement périclité à la fin du XIXème siècle. Aujourd’hui, l’ancien site industriel, appelé « le Bocard » est un lieu très particulier, avec trois éléments majeurs inscrits aux Monuments Historiques. Il présente un témoignage unique d’une exploitation industrielle du XIXème siècle, sur un espace jamais reconverti. La forêt et le lierre qui masquent les voûtes de pierres, le chant des oiseaux et le murmure du ruisseau contrastent avec l’histoire bruyante et mouvementée de l’usine.

Un musée pour mieux comprendre la mine

Le projet de Musée de la mine d’argent à Vialas existe depuis la création du sentier d’interprétation du Bocard, ouvert au public en 2020 après 6 ans de recherches et de travaux. Le musée a vocation à compléter et approfondir le discours du sentier d’interprétation, en proposant notamment une approche plus sensible. Une salle d’exposition, accessible PMR, au centre du village, sur la place récemment rénovée, est mise à disposition par la Mairie de Vialas pour le Musée. L’Office de tourisme de Vialas serait déplacé dans ces locaux pour tenir l’accueil du Musée.

Gouvernance du projet

Ce projet de musée est un projet partagé entre la Communauté de Communes et l’association le Filon des Anciens en charge de l’animation du site.

Dans le cadre du travail préparatoire de Projet Scientifique et Culturel et d’Avant-Projet Définitif – confié à Mme Cécile Coustès et Mariette Emile, guides-conférencières – un comité technique a été mis en place.
Le comité technique est composé des acteurs suivants :
Association le filon des anciens, mairie de Vialas, Office de tourisme des Cévennes au Mont Lozère, la Communauté de Communes des Cévennes au Mont Lozère et le Département de la Lozère

Par ailleurs, le plan de financement du poste Avenir Montagnes Ingénierie de la communauté de communes a laissé un reliquat sur l’année précédente. Violaine Molherac, cheffe de projet a demandé l’accord au financeur Agence Nationale de Cohésion des Territoires pour l’utilisation de ce reliquat au service des espaces muséaux.

Bien que normalement il est plutôt admis de financer des frais de fonctionnement (type matériel ou formation), la proposition a été acceptée et il a été convenu de répartir ce reliquat sur le financement :
> d’une exposition temporaire « Dans les coulisses du musée Numa Bastide » pour la saison estivale 2024 (voir si dessous)
> de l’intervention d’un économiste de la construction pour ré-évaluer les devis et créer le budget prévisionnel du projet de musée Mine d’argent du Bocard pour pouvoir ensuite réaliser le plan de financement en conséquence.

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Ces trois dernières années, le Comité Régional du Tourisme et des Loisirs – CRTL – Occitanie a entrepris de fédérer les principaux acteurs touristiques régionaux autour de dispositifs de valorisation des territoires comme Les plans d’actions concertés de territoires (PACT). Le PACT Cévennes a pour but de mettre en valeur « une destination qui se veut le berceau d’un tourisme naturellement responsable et positif, porté par des habitants historiquement engagés dans la préservation d’un patrimoine unique, qui transforme et enrichit », a déclaré Vincent Garel, président du CRTL.

En 2023, un Plan d’Actions Concertées de Territoire (PACT) a été créé pour la destination Cévennes. Ce PACT s’inscrit dans un périmètre géographique cohérent, à cheval sur deux régions (Occitanie et Auvergne-Rhône Alpes) englobant 3 départements et 9 offices de tourisme, ainsi que le Parc National des Cévennes. « Cette gouvernance partagée œuvre en faveur d’une stratégie touristique innovante et concertée au profit d’une logique de destination », a poursuivi Vincent Garel.

Le PACT Cévennes vise donc à valoriser l’offre touristique des Cévennes pour la Lozère, le Gard et l’Ardèche, en mettant l’accent sur les activités de pleine nature, les traditions pastorales et l’agritourisme. Le budget alloué pour ce projet est de 75 000 € par an : Le Comité Régional de Tourisme et de Loisirs Occitanie contribue à hauteur de 25 000 €/an, les ADT du Gard et de la Lozère contribue à hauteur de 10 000 €/an et l’ADT Ardèche à hauteur de 5 000 €/an. Les autres partenaires (9 Offices de Tourisme et le Parc national des Cévennes) contribuent à hauteur de 2 500 € par an.

En 2023, un guide de positionnement a été édité. De plus, deux reportages photos ont été budgétisés, l’un réalisé en hiver et l’autre pour l’automne et le printemps, qui sera réalisé en 2024. Le salon du randonneur a également été pris en charge dans ce budget. L’objectif est de toucher des journalistes ou des influenceurs via ce budget, ou de participer à des salons que nous ne pouvons plus prendre en charge à notre échelle.

Dans la continuité du projet de chemin d’art intitulé « Arts Itinérances, à la rencontre des créateurs d’art en sud Lozère » réalisé par l’Association des Métiers d’Art en Cévennes (cliquez-ici pour en savoir plus sur ce projet), l’Office de tourisme des Cévennes au Mont Lozère a été missionné pour réaliser une carte touristique répertoriant les artistes et artisans mais aussi les ateliers de créateurs et les boutiques en Sud Lozère (territoires de la Communauté de Communes Cévennes Mont Lozère et la Communauté de Communes Gorges Causses Cévennes). 
L’office a travaillé cette année 2023 sur le référencement des créateurs d’art et sur la conception et la réalisation d’un dépliant format 72,3 x 110 mm (format ouvert 940 x 330 mm) à destination des visiteurs et des professionnels. La finalisation de la plaquette et l’impression sont prévue pour le mois de mai 2024.

Cette carte servira de support pour inviter les visiteurs à la découverte des métiers d’art et des artisans sur le sud de la Lozère, d’ateliers en galeries. Elle permettra la mise en lumière de la richesse de l’artisanat et du savoir-faire entre Cévennes, Mont Lozère, Causses et Gorges du Tarn. 

Plus d’une centaine de créateurs ont été contactés, plus de 45 ont répondus présents pour promouvoir de manière optimale le savoir-faire d’excellence des artisans actifs sur le secteur. La carte référençant les artisans d’art est en cours de création et sera disponible dès le mois de juillet 2024 (imprimée en 3000 exemplaires).

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La ligne Céfédé, qui permettait aux trains de relier Sainte-Cécile-d’Andorge ( Gard ) et Florac au début du XXe siècle, fait actuellement l’objet d’une reconversion en voie verte.
Le projet, qui s’inscrit dans les schémas national et régional des voies vertes, est estimé à 4,6 M€, avec une première tranche de 2,75 M€ aux deux extrémités du parcours ( Florac et le Collet-de-Dèze).

> La première tranche de travaux devait initialement être financée à égalité par le Département, l’État et la Région Occitanie pour 90 % du total, soit 825 000 chacun, et par les communes pour les 10 % restants. À cause d’importants imprévus de chantier, notamment la stabilisation d’une falaise sur le site de Montvaillant, la participation du Département s’est finalement élevée à plus de 1,2M€.

> La deuxième tranche de travaux prévoit le traitement linéaire autour de Saint-Privat-de-Vallongue et la rénovation de plusieurs ouvrages d’art. Les travaux sont gérés par le Syndicat mixte de la Ligne verte des Cévennes qui assure la maîtrise d’ouvrage, avec Lozère Ingénierie en assistant maître d’ouvrage.

Présentation du projet

Un avantage touristique majeur pour notre territoire

La Cévenole permettra de relier Sainte-Cécile d’Andorge à Florac en favorisant les modes de transports doux. À pied, en vélo, à cheval ou accompagné d’un âne …
Cette voie verte permettra à ses usagers de bifurquer vers les GR et PR qui se trouvent à proximité de cet itinéraire, mais également d’aller visiter les sites touristiques qui longent le tracé comme par exemple les zones de baignade, les pistes VTT, le Train de l’Andorge en Cévennes…
La Cévenole devrait encourager le rayonnement touristique dans cette région des Cévennes.

Découvrez les portions accessibles dès maintenant !

À ce jour, les tronçons aménagés et ouverts en tant que voie verte sont les suivants :
> de Florac à Saint Julien d’Arpaon : 8 km
> du Collet de Dèze à Sainte Cécile d’Andorge : 6,2 km

D’autres parties du parcours sont encore en cours d’aménagement et seules les sections suivantes ne sont pas praticables en raison d’interruptions de l’itinéraire :
> de Cassagnas au Col de Jalcreste
> du Viaduc de Ron Corbère à Saint Michel de Dèze

Contact :
Syndicat Mixte siège social
Mairie 48160 Le Collet de Dèze

La création d’un réseau d’itinéraires multi pratique (trail, VTT, équestre..) a plusieurs objectifs. Tout d’abord, il s’agit d’homogénéiser et de restructurer le réseau existant à l’échelle du territoire, en partenariat avec la communauté de communes des Cévennes au Mont Lozère, le Parc National des Cévennes et le département de la Lozère, et ceci en accord avec les projets de dynamisation des grandes itinérances et les fédérations sportives concernées.

Cette opération favorisera la pratique organisée et en autonomie des activités de pleine nature, en créant une offre adaptée à plusieurs niveaux de pratique et donnant de la visibilité aux prestations d’encadrement proposées.

Pour réaliser ce réseau d’itinéraires multi pratique deux phases sont à prévoir : une première partie d’étude du réseau et une seconde partie concernant l’aménagement de celui-ci.

L’office de tourisme a déjà terminé les actions suivantes :
> La rédaction d’un cahier des charges pour l’appel d’offre à la communauté de communes;
> La gestion administrative du projet avec la préparation des réunions de lancements avec les mairies, la création d’un comité de pilotage et d’un comité technique pour le suivi du projet ;
> Le suivi des sentiers avec chaque référent des secteurs concernés ;
> Travail sur la mise en place de la cartographie avec le suivi d’un réseau multi pratique

Alexandre Aubron, chargé de projet Avenir Montagne à la communauté de communes (CC) a repris le projet. Une délibération d’attribution d’un budget dans la stratégie de la CC a été votée, elle a pour but de faire avancer le projet en menant le même type d’action que le Pôle de pleine nature (PPN) sur le Mont Lozère.

Après une année de travail une nouvelle chargée de projet a été embauchée. C’est désormais Violaine Molherac qui suit le projet. En janvier 2024, un marché public a pu être lancer pour la réalisation d’une étude opérationnelle.

Au préalable il a fallut finaliser le travail sur la définition d’un réseau aux multiples enjeux :
 Adéquation avec les moyens financiers pour l’entretien
 Équilibré dans sa répartition
 Respectueux des zones de quiétudes
 Intérêt pour les visiteurs (patrimoine culturel à valoriser, sentiers d’interprétation)

Une fois le prestataire choisi, il faudra poursuivre la continuité de ce travail préalable avec l’appui d’un prestataire :
 Analyse de l’ensemble des itinéraires fournis et définition du RLESI (marche, trail, équestre, VTT, VTTAE)
 Evaluation du coût de fonctionnement pour l’ensemble de l’aménagement du réseau
 Préparation et suivi du marché de travaux
 Assistance à maitrise d’ouvrage
 Promotion du RLESI (Conception carto-guide)

En attendant ce nouveau réseau l’enjeu est de maintenir l’existant en travaillant au maintien en état du réseau existant sur les Vallées Cévenoles et sur les aménagements réalisés sur le territoire du Pôle Pleine Nature :

 Veiller au travers d’échanges réguliers avec les référents sentiers et l’outil SURICATE
 Identifier et répertorier les tronçons concernés
 Planifier des interventions d’entretiens (géotrek)
 Organiser les interventions avec responsable des agents techniques
 Si nécessaire faire intervenir des entreprises

Enjeux forts : Optimisation du réseau existant; éviter la dégradation des sentiers pouvant conduire à leur fermeture. Se structurer en termes de gestion de l’entretien, être opérationnel.

Contact :
Violaine MOLHERAC
Cheffe de projet Avenir Montagnes Ingénierie 
Tel : 06.38.24.65.07
Mail : violaine.molherac@cevennes-mont-lozere.fr

Numa Bastide a durant toute sa vie collectionné divers objets trouvés sur le territoire. Ceux-ci ont valeur de témoin et racontent l’histoire des Cévennes. En 2020, la mairie de St Germain de Calberte devient propriétaire de la collection et a entreprit un travail de conservation avec l’aide du service Conservation du Département de la Lozère. Souhaitant présenter cette collection au public, la rédaction d’un Programme Scientifique et Culturel (PSC) a été réalisée en 2023 par Mariette Emile. Ce travail du PSC a été encadré et corrigé par un Comité Technique regroupant les principaux acteurs du territoire dont l’Office de Tourisme des Cévennes au Mont Lozère.

Après étude des différents lieux disponibles pour accueillir ces objets, il a été décidé que le BIT de Saint Germain de Calberte les présenterait sous forme de cabinet de curiosité. Le conseiller en séjour pourrait alors créer des « ponts touristiques » entre la collection et l’offre du territoire. Dès 2024, une partie de ses précieuses recherches sur les ruines de la Villa gallo-romaine de Saint Clément, visibles sur les hauteurs de St Germain de Calberte, sera présentée à l’Office de Tourisme tout en poursuivant le travail sur le futur cabinet de collectionneur : scénographie, engagement d’un chargé de missions, ameublement spécifique, etc.

Par ailleurs, le plan de financement du poste Avenir Montagnes Ingénierie de la communauté de communes a laissé un reliquat sur l’année précédente. Violaine Molherac a demandé l’accord au financeur Agence Nationale de Cohésion des Territoires pour l’utilisation de ce reliquat au service des espaces muséaux.

Bien que normalement il est plutôt admis de financer des frais de fonctionnement (type matériel ou formation), la proposition a été acceptée et il a été convenu de répartir ce reliquat entre le musée de la mine (voir ci-dessus) et la création d’une exposition temporaire pour la saison estivale 2024 avec « Machines à histoire ».

Cette exposition temporaire répond au besoin de dévoiler au public l’avancement du projet et le travail réalisé jusqu’à aujourd’hui. L’idée est de créer une exposition sur les « coulisses du musée Numa Bastide » avec trois dispositifs :

> Dispositif 1 : Le puzzle : Propose d’explorer les images numérisées des collections réalisées lors de l’inventaire. Il s’agit de reconstituer les puzzles présentés sur une table interactive pour faire apparaître la photo complète et son explication. Pour ce dispositif il faudrait réunir environ 30 images.

> Dispositif 2 : Un téléphone à cadran pour appeler différentes parties prenantes du projet

> Dispositif 3 : Un cartomaton pour fabriquer une carte souvenir de son passage (idéalement fond d’archive type carte postale, affiche…) Il est décidé à l’unanimité de proposer la vente de cette carte pour récupérer des fonds qui pourront être réinvestis par la suite dans le projet Musée. Proposer un prix libre permettrait à chacun de contribuer selon son envie à l’avancée du projet.

Contact :
Mairie de Saint Germain de Calberte
Tel : 04 66 45 90 06

Le GR® 736, des sources du Tarn à Albi

Cet itinéraire, né à la fin des années 80, avait donné lieu à l’édition d’un topoguide Chamina en 1995 mais à défaut d’implication locale, la promotion de l’itinéraire s’était progressivement délitée. En 2018, compte tenu des opportunités que représente la grande itinérance (allongement de la saison, retombées économiques importantes et réponse à une demande existante), les collectivités relancent la dynamique locale. L’itinérance le long du Tarn a été homologuée GR® 736 en février 2021.

294 km d’itinérance multi-pratique entre paysages monumentaux et hauts lieux touristiques

Un positionnement multi-pratique est adopté pour cet itinéraire : il peut être emprunté à pied, à VTT, avec un âne, à cheval, en trail ou encore en canoë selon les tronçons. Cela permet d’optimiser les retombées économiques et représente une réelle opportunité pour les acteurs du tourisme, notamment aux ailes de saison.

Présentation du GR® 736

Le topoguide du GR® 736 est désormais disponible en vente dans nos offices de tourisme et sur le site de la Fédération Française de Randonnée Pédestre. Une carte gratuite a également été créée et est distribuée gratuitement afin de promouvoir ce nouveau chemin de grande randonnée.

L’association l’Arbre aux Abeilles au Pont de Montvert s’investit pour la conservation de l’abeille noire, précieux pollinisateur menacé d’extinction, trait d’union entre la nature sauvage, dont cette abeille fait partie, et les hommes, qui en récoltent le miel.

C’est ainsi qu’avec l’aide des collectivités territoriales et de l’ONG Pollinis, l’Arbre aux Abeilles initie un projet de développement territorial ayant pour objectif d’impliquer agriculteurs, habitants, commerces locaux, acteurs du tourisme, associations et institutions publiques dans un mouvement de transition agricole favorable aux pollinisateurs.

Ce projet, «La Vallée de l’abeille noire», est avant tout un terrain d’expérimentation agricole. Il a pour objectif de rouvrir des espaces laissés à l’abandon et d’y relancer des cultures locales oubliées, qui pendant des siècles ont nourri les hommes tout en offrant une flore abondante et diversifiée pour les pollinisateurs.

La Vallée de l’abeille noire, c’est aussi un lieu de transmission où amateurs, visiteurs, élèves et étudiants peuvent découvrir des pratiques agricoles en phase avec les pollinisateurs et une apiculture respectueuse de la biologie de l’abeille noire. En développant de nouvelles activités de formation et d’animation, elle espère s’ouvrir encore davantage sur l’extérieur.

C’est dans cette optique de transmission, d’animation et de découverte du patrimoine local qu’un partenariat s’est créé entre l’association l’Arbre aux Abeilles et l’office de tourisme. L’office de tourisme a ainsi créé une brochure d’information sur les ruchers troncs de la vallée de l’abeille noire. Un chemin a été balisé par l’association pour accéder au rucher pédagogique de la Vallée de l’Abeille noire et des panneaux indicatifs ont été placés. L’association organise des visites pédagogiques à la demande et plusieurs en saison estivale sur inscription.

Contact:
Association l’Arbre aux Abeilles
Grand Rue 48220 Pont de Montvert Sud Mont Lozère
mail: larbreauxabeilles@sfr.fr
tel: 04 66 45 83 16